Au commencement… Une vitrine. Un photographe, deux mannequins aux corps formatés, contraints, qui répondent à la vision-cliché des esthétiques, à l’idéal féminin primé par les ‘‘.com’’, médias, Facebook, Instagram… Ces femmes questionnent leurs rêves, leurs désirs de se révéler, différentes, « vraies », intimes, libres ? Alors la vitrine se plie, se courbe, devient Tube. Pulsions et écarts, mordre à pleines dents dans le désir, rire, créer. Renouer avec le « brut de brut », avec Jean Dubuffet, le peintre qui ose tordre le cadre.

Oser, oser, oser se Métamorphoser ! La vitrine-tube de laboratoire ondule sous les jets de couleurs. Une chorégraphie d’immenses traces mouvantes colorées accompagne les corps dansants, puissants, parfois laids parfois sublimes, gracieux, surprenants, dénudés d’artifices. La vitrine-tube… lampe à papillons où les ailes se brûlent. Chrysalides qui accouchent de Chimères ! Devenir ! Le dialogue de la Danse avec la Peinture se crée face à nous, en live, aux yeux du public : Art Brut et métamorphoses.