Une thérapie de groupe improvisée, sans limites, sans structure et sans tabous. Alévêque livre sa revue de presse actualisée chaque soir, il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. Ici, en humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actu et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue ». Sur scène, il s’emmêle dans un foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de becs et de notes. Alévêque prend les choses en mains, il attaque : les grands sujets d’actualité et les petits.

Tout lui est permis, surtout mettre à mal l’impunité des gens de pouvoir et des manipulateurs de l’information. En ces temps de couvre-feu moral, il a trouvé un espace de liberté d’expression totale. Toujours avec sa meilleure arme, l’humour décapant, provocant, il ose mettre le doigt sur les vérités que tous ne veulent pas entendre. Il est dans l’excès, mais il le revendique. Rire de tout, en avoir le droit et le garder, parce que c’est nécessaire, politique : c’est toujours son projet.