Révélé au grand public par sa chanson d’actualité hebdomadaire sur France Inter, Frédéric Fromet n’épargne rien ni personne, et, même s’ils font systématiquement rire et/ou grincer des dents, tous ses textes recèlent un véritable fond. Rien ni personne n’échappe à son écriture aussi peaufinée que décapante où abonde le second degré. Moqueur envers les chanteurs, les frimeurs, les rappeurs, les pleurnicheurs, les rockeurs, les magouilleurs, les teufeurs, les pollueurs, les chuchoteurs, les aboyeurs, les serial killers, les enfants de chœur, les rimes en « eur », et ta sœur ! Spectacle réservé à qui apprécie la moquerie dans la joie et la bonne humeur. Parce que la moquerie, c’est la vie !

Frédéric Fromet bascule dans la prostitution le 1er janvier 2009. En effet, c’est à cette date qu’il est embauché au Caveau de la République où il fera ses armes jusqu’en avril 2014 en croquant chaque semaine l’actualité sous forme de chansons satiriques. Sa ligne de conduite : ne rien prendre au sérieux, à commencer par soi-même. Sa tronche de gentil facilitant l’expression de son esprit foncièrement frondeur, sans se départir d’une humanité certaine.

Le vendredi 12 juillet 2013, Alex Vizorek, son confrère au Caveau de la République, l’invite à faire le barde en direct sur France Inter dans « Le Septante-Cinq Minutes ». Pire… depuis septembre 2014, il sévit chaque vendredi à 17h55 en direct sur France Inter dans « Si tu écoutes, j’annule tout » devenue « Par Jupiter« , sous la houlette de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek, à qui il voue une reconnaissance sans borne (mention contractuelle). Si Frédéric s’éclate à l’antenne, il prend aussi son pied à la scène. En tournée quasi-permanente par monts et par veaux (meuh) avec un accordéoniste et un contrebassiste, il s’amuse et entraîne le public dans sa joie de vivre (youkaïdi, youkaïda).