On raconte qu’autrefois, dans un pays pas très loin d’ici, il y avait deux belles forêts. L’une était très grande et tout le monde aimait y aller, l’autre était toute petite et très étrange, le temps y passait très vite, on l’appelait « la forêt des heures », et personne n’osait y entrer. Lorsqu’un riche marchand achète la grande forêt et met du barbelé tout autour, le bûcheron et ses trois enfants n’ont plus d’autre choix que d’aller chercher leur bois dans la petite forêt des heures… Que faisons-nous de nos forêts ? Si nos peurs peuvent influencer la réalité, nos rêves ne peuvent-ils pas la transformer ?