Zentone

Ensemble et séparément… Comme l’acmé d’une pensée novatrice et progressiste qui conçoit le groupe, l’ensemble sans nier pour autant l’individu. En août 2006, Zenzile et High Tone publiaient Zentone, un album accompagné de la mention « Zenzile Meets High Tone ». Les angevins comme les lyonnais partagent, depuis leur début, un goût prononcé pour le dub instrumental, celui qui se conçoit en studio comme sur scène, instruments en main. Une décennie et demie plus tard, ils remettent le couvert avec un nouvel album : Chapter 2.

C’est à Villeurbanne, au studio Le Culbuto de Stéphane Watremez, que les deux formations se retrouvent en mars 2021, et c’est à 9, en immersion totale, 6 jours durant, qu’ils montent ces nouveaux morceaux (basse, batterie évidemment, mais aussi deux guitares, claviers/orgues et synthés analogiques). Toujours plus haut, toujours plus fort ! Tout est enregistré. Des kilomètres de basse-batterie, ou plutôt des mégaoctets de rythmiques, mais aussi de mélodies et d’arrangements, qui, dupliqués, seront ensuite affinés par chacun des groupes. Dernier détail, et il est de taille dans le cas d’un album estampillé dub : Les voix, qui viennent enrichir les compositions.

Aki Agora

Aki Agora, mec tout seul avec plein de trucs qui font boum, crack, miaou, ou on ne sait ni comment ça commence ni comment ça se fini. Pour être plus précis, derrière ce nom se cache Morgan Fradet au claviers, guitare, Drum pad et autre petits joujoux. Adepte du live-looping à la Marc Rebilllet, il se laisse embarquer au fil des idées et fait la part belle à l’improvisation et à la surprise toujours avec le sourire bien sur. Dans nos oreilles, un son fondamentalement électronique mais tout autant organique quand la guitare fait son entrée. Une palette de sonorités se mélangent intuitivement faisant éclore de nouvelles esthétiques.

Ainsi on peut se retrouver dans le désert touareg avec un gros kick/Bass qui tâche et remonter direction les afters berlinois electro/techno. On peut y entendre des instrus hip- hop à la Dope DOD breaké à souhait à la Amon tobin avec une guitare en saturation ou des percus outre-atlantique, le tout enrobé de matière grasse, toujours. En somme, un son aux différentes facettes, qui rend curieux et qui s’écoute aussi avec le corps.