Penser qu’on ne pense à rien c’est déjà penser quelque chose
Lieu : Centre Culturel Yves Furet
Théâtre | Durée : 1h15
Tarifs : plein : 20 € | réduit & CE : 15 € | abonné : 12 €
Tarif plein également en vente sur les réseaux : Fnac, Digitick et TicketMaster
En vente à partir du 28 septembre
Réservations : 05 55 89 23 07
Olivier Broche – Anne Girouard – Vincent Debost
Dans leur boutique, Paulbert et Gérald pensent que de nos jours, tout a déjà été dit, toutes les discussions ont déjà été tenues. Paulbert écrit donc des conversations originales. Et ils les vendent. Arrive Barbara, qui cherche une bouteille de vin… Une pièce à l’esprit farfelu et poétique, absolument nécessaire pour qui voudrait continuer à ne pas comprendre le monde.
Dans Penser qu’on ne pense à rien c’est déjà penser quelque chose, Pierre Bénézit décrit un monde parallèle qui se nourrit de nos doutes existentiels et interroge notre drôle de condition humaine. Il émane de cette pièce un esprit totalement farfelu, une étrange mécanique poétique, touchant à un absurde qui n’est en fait qu’une logique décalée. Les personnages sont irrésistibles, naïfs et dotés d’un élégant désespoir. Les répliques s’entrechoquent dans un vertigineux non-sens. L’univers de Bénézit n’est jamais mieux servi que par ses amis, ses amis dans la vie (Debost, Girouard, Broche) qui enrichissent le texte de leur situation personnelle forte, de leur réelle complicité toujours ouverte sur une grande tendresse et une féroce ironie.
« Le premier sujet de la pièce est parti d’une question que je me suis sincèrement posée. Et si, à notre époque, tout avait déjà été dit ? L’humanité ne ferait-elle que se répéter ? Mais alors, qui étaient les premiers à dire ce que nous disons maintenant, à penser ce que nous pensons maintenant ? Je suis naturellement remonté jusqu’aux hommes préhistoriques. Ce cauchemar loufoque, si je tente de l’analyser, pourrait nous interroger sur le terrain du prêt-à-penser, d’un conformisme inné, acquis ? »